dimanche 16 avril 2017

Belote : la règle de la coupe

À la belote, il faut respecter des règles. L’une d’elle oblige les joueurs à jouer les cartes de la même couleur que la première carte posée.

Mais que se passe-t-il si le joueur n’a pas de carte de la couleur (hors atout) demandée ?

Quatre cas de figure :

- Si la carte la plus forte a été déposée par son partenaire, il joue alors la carte de son choix.
- Si la carte la plus forte n'a pas été déposée par son partenaire et qu'il possède des cartes d'atout, il doit jouer une carte d'atout. S'il ne possède pas de carte d'atout, il joue alors une carte de son choix.
- Si l'adversaire a coupé (en jouant de l'atout), le joueur doit alors obligatoirement surcouper en jouant une carte d'atout plus forte que celle déjà déposée par l'adversaire. S'il n'a pas de carte d'atout plus forte, il doit alors jouer une carte d'atout plus faible.
- Si c'est le partenaire qui a déposé la carte d'atout la plus forte, le joueur peut alors jouer librement ses cartes.



Voici des exemples qui vous permettront de mieux comprendre ces règles.

Alain et Lionel jouent en équipe contre Valérie et Lisa.

Pique est la couleur d’atout.

C’est Alain qui commence à jouer. Il joue le roi de carreau. Lisa joue le 8 de carreau.


C’est à Lionel de jouer et il a le jeu suivant :


Lionel n’a pas de la couleur demandée, le carreau. C’est Alain, son partenaire, qui a joué la carte la plus forte (le roi de carreau). Lionel n’est donc pas obligé de couper et il peut jouer librement ses cartes.

Reprenons cet exemple mais cette fois-ci Lisa joue l’as de carreau.


L’adversaire ayant joué la carte la plus forte (as), Lionel doit obligatoirement couper avec une carte à pique (atout) de son choix (as ou 8). 

Reprenons à nouveau cet exemple mais plutôt que de jouer du carreau, Lisa coupe avec une dame de pique (atout).


Lionel doit alors également jouer une carte à pique (atout) et de plus celle-ci doit être plus forte que celle de Lisa. Lionel n’a pas d’autre choix que de jouer son as de pique (atout). 

Reprenons l’exemple mais cette fois-ci Lisa coupe avec le valet de pique (atout).


Lionel doit également jouer une carte à pique (atout). Il ne peut cependant jouer une carte plus forte, le valet de pique de Lisa étant la carte la plus forte du jeu ! Lionel joue donc le 8 de pique (atout).


Autre exemple, ce n’est plus Alain (partenaire) qui commence à jouer mais Valérie (l’adversaire). Elle joue le roi de carreau. Alain qui n’a pas de carreau coupe avec la dame de pique (atout). Lisa joue le 8 de carreau.


Lionel est libre de jouer ses cartes. Il n’est pas obligé de couper la couleur demandée (carreau) car son partenaire (Alain) a déjà coupé et posé en conséquence la carte la plus forte.

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